La vie est faite de haut et de bas, des moments de joie et des pleurs, des moments des victoires et des défaites. Mais pour nous enfants de Dieu, la Bible affirme que nous sommes plus que vainqueurs dans toutes ces choses, c’est-à-dire même devant nos échecs apparents, nous sommes vainqueurs.
Malgré les difficultés, parce que nous sommes plus que vainqueurs, avançons encore. Ne nous arrêtons pas.
Nous tirerons 4 leçons de l’histoire de Joram :
1. Récupérer ce qui nous appartient
Cette histoire commence avec Joram qui décide de récupérer ce qui était devenu comme un droit pour Israël. Son père avait assujetti Moab qui devait payer tribut à Israël.
L’ennemi nous a volé des choses, nous a assujettis. Il le fait de plusieurs façons, nous sommes appelés à récupérer ce qu’il nous a volé. La récupération n’est pas une nouveauté. Dans la bible, on voit déjà Abraham aller au combat pour récupérer son neveu Lot et ses biens enlevés par des ennemis (Genèse 14 : 14). On voit aussi David campant à Tsiglag, au pays des Philistins, se battre et récupérer ses biens et ses proches que les Amalécites avaient emportés (1 Samuel 30 : 1). Dieu parlant à Jérémie lui ordonne aussi d’arracher.
Arracher demande l’effort. La Bible nous recommande d’arracher car le voleur ne vient que pour dérober (Jean 10 :10).
Pour mieux récupérer, il nous faut : connaître la nature de la chose à récupérer, comprendre sa raison d’être et son utilité et enfin prendre courage.
Cette récupération est d’abord spirituelle avant de devenir matérielle et visible. Dans la prière même d’autorité, tu peux récupérer ta santé, ton travail, ta promotion, tes maternités, etc., parce que nous ne luttons pas contre la chair et le sang mais contre des esprits méchants (Ephésiens 6 : 12).
2.Faire une bonne association
Dans notre texte, Joram s’est associé à Josaphat. Savoir choisir son associé est une tâche qui relève de chacun de nous.
Il y a ici 4 sortes d’associations :
– Familiale : nous naissons dans une famille qui nous est imposée mais avec une mission divine à y accomplir. Ex. Joseph. Quelle que soit la situation de notre famille, Dieu nous donne la possibilité de nous en sortir au travers de toutes les promesses qu’il nous fait dans sa parole. Au lieu de considérer seulement les situations négatives, considérons la mission que Dieu nous a confiée. Si nous comprenons la volonté de Dieu, nous accomplirons notre tâche.
– Maritale : c’est notre choix c’est pourquoi nous devons faire notre choix en tenant compte des conseils donnés par la Bible. Josaphat était marié dans la famille d’Achab (2 Chroniques 18, 1). Nous devons faire attention aux mauvaises associations en tenant compte de Deutéronome 7 : 3.
Ex. Joram, roi de Juda mais marié à la fille d’Achab (2 Chroniques 21 : 6), fit ce qui est mal devant l’Eternel.
– Amicale : Dans notre société, on est presqu’ami à tout le monde, mais il faut faire attention et choisir des bons amis (Proverbes 12 : 26 ; 18 : 24 ; 27 : 6). Ex. de David et Jonathan.
– Commerciale : Josaphat, bon roi de Juda, qui a accompli des exploits contre la multitude de ses ennemis, va s’associer avec Achazia roi d’Israël qui se comportait mal. L’Eternel a détruit son œuvre (2 Chroniques 20 : 35).
A partir du moment où les clauses de l’association dépendent aussi de nous, bien-aimés, notre considération doit aller au-delà de l’intérêt personnel, matériel. Josaphat, deux fois, part en guerre à cause du lien marital et non parce qu’il a un problème avec ce peuple.
3. Veiller à notre réaction devant l’épreuve
Devant l’épreuve ou une difficulté nous devons nous comporter en enfants de Dieu car notre attitude déterminera ou incitera l’action divine. Joram est négatif car lui voit la mort alors que Josaphat recherche le serviteur de Dieu. Que notre héritage soit bon ou mauvais comme cela est dit dans Jean 9 : 3, nous, nous chercherons la face de Dieu car il ne renvoie pas à vide celui qui le cherche.
Sortons des pensées négatives. Dieu ne nous appelle pas pour nous perdre mais pour notre salut. C’est pourquoi nous devons lui faire confiance. L’exemple de Moïse et le peuple d’Israël devant la mer rouge est éloquent. Nous devons nous encourager à avancer encore tout en faisant confiance à Dieu. Devant l’épreuve, nous devons chercher Dieu car il dit : « cherche et vous trouverez ».
Chercher est un exercice qui exige de l’endurance, la persévérance, la discipline et l’attention ou la concentration.
Le prophète a parlé de manière à décourager Joram, mais comme il était dans le besoin, le roi d’Israël a insisté pour recevoir le message de Dieu.
4.Se rassurer que l’Eternel combat pour nous
Nous devons nous rassurer que l’Eternel combat pour nous parce que des fois l’épreuve nous dérange, elle nous fait tellement mal au cœur que nous cherchons à combattre par nous-mêmes. Nous devons faire attention à la mauvaise vision et la mauvaise interprétation de ce que nous voyons ou encore nous devons avoir une bonne perception de nos épreuves pour éviter ce qui est arrivé dans le camp ennemi. Les Moabites ont vu l’eau comme le sang, les aveugles ont vu les hommes comme des arbres. C’est pourquoi notre prière doit être « Seigneur dans mes combats donne-moi de voir clair. »
Prions que Dieu nous aide à bien interpréter ce que nous voyons.
La Bible nous exhorte dans Exode 14 : 14 à « garder silence car l’Eternel combat pour nous. » Dieu n’est pas indifférent de nos difficultés. Mais il veut que nous gardions silence pour le laisser agir en notre faveur. L’exemple Jésus est très éloquent. Il a été maltraité jusqu’à accepter de mourir sur la croix. Jusque-là, c’était comme une victoire dans le camp adverse mais le troisième jour Dieu a relevé sa tête. L’entourage peut se moquer de nous mais le dernier mot de notre vie revient à Dieu.
Il y a un troisième jour pour chacun d’entre nous. Pour peu que nous lui fassions confiance.
Un autre exemple est celui d’Esdras, sacrificateur de l’Eternel qui revient en Israël après la captivité à Babylone avec les déportés. Ils entament la reconstruction du temple. (Esdras 5 et 6). Lorsque leurs ennemis demandent « avec la permission de qui rebâtissez-vous ce temple ? », ils répondent « l’Eternel notre Dieu a ordonné que nous rebâtissions sa maison. » Les travaux sont interrompus pour un temps, mais ensuite, le roi de Babylone, païen de son état, permet même que le tribut collecté soit affecté aux travaux de la maison de Dieu à Jérusalem. Les ennemis sont confus. C’est ainsi que l’Eternel agit en faveur des siens.
Point de décision
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